en GUADELOUPE à Anse de Nogent
Sous les Cocotiers
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Sainte-Rose
 
La commune de Sainte-Rose, située à l’extrémité nord de la Basse-Terre, s’étend sur une superficie de 118 km2 et compte environs 21 000 Habitants. C’est une des plus grandes communes de Guadeloupe.
 
Sainte-Rose a d’abord porté le nom de paroisse du Grand Cul-de-Sac Marin, plus tard, celui de Saint-Pierre, puis de Sainte-Rose. En 1794, Victor Hugues lui donna le nom de Tricolore. Les Français débarquèrent à la Pointe Allègre en 1635 sous la conduite de Duplessis et de Liénal de l’Olive avec quatre religieux de l’ordre de Saint-Dominique choisis par les soins de Richelieu et quatre cents colons engagés par contrat pour trois ans.
 
La visite du bourg permet de retrouver quelques maisons traditionnelles encore bien conservées ainsi que, dans le quartier bord de mer, la “maison blanche“, premier édifice administratif de la ville (successivement mairie, école, bureau de poste, salle des fêtes et musée) créé par l’architecte Ali Tur en 1935. Sur l’esplanade de la Mairie, trônent la remarquable Mère Fontaine et ses angelots.
La pêche occupe toujours une place importante avec les ports de Morne-Rouge et du bourg. La réalisation du nouveau port de pêche et de plaisance outil majeur du développement de la commune, prévoit les infrastructures pour répondre aux besoins des pêcheurs et des plaisanciers. Il est aussi le point de départ pour les excursions vers les ilets alentour, la plongée sous-marine et la découverte de la mangrove. Sa marina abrite aussi une base de canöé-kayak.
La commune de Sainte-Rose continue aujourd’hui son développement avec la restructuration de l’agglomération principale.
 

Commerce
 
Une nouvelle dynamique a été engagée grâce à la relance des activités commerciales, notamment dans le centre ville, le développement spectaculaire de la zone de Nolivier, et l’installation du pôle d’activité de Nogent. Des efforts sont également fournis pour améliorer la qualité de vie et affirmer la vocation environnementale de Sainte-Rose.
 
Fière d’avoir vu naître sur son territoire les deux écrivains que sont François Nicolas Vincent Campenon (né en 1772), et Privat d’Anglemont né en 1815, et d’être la Commune de célèbres joueurs de Ka comme Krystène Aigle, Mirat Delos, Duberno,  et Henri Delos, Duberno Manlius… Sainte-Rose perpétue sa vocation artistique et culturelle.
 
Sainte-Rose se positionne entant que véritable carrefour des cultures notamment avec l’organisation du Festival International de Folklore et Traditions  du Monde.
 
La commune propose différents rendez-vous lors du Carnaval où se distinguent de nombreux groupes dont le célèbre Waka chiré band, et pendant la traditionnelle fête patronale, en août, où spectacles, parades nocturnes, jeux, concerts, défilés, animations et compétitions participent activement aux festivités dans toutes les sections de la commune.
 
Cette ville  où il fait bon de vivre,  ne cesse de se construire  et  s’inscrit dans une nouvelle dynamique  pour répondre aux attentes de sa population.
 

Deuxième plus grande commune de la Guadeloupe
 
Un espace boisé, protégé et contrôlé.
 
A Sainte-Rose, la forêt dense hygrophile couvre la plus grande partie de l’axe volcanique au-dessus de 300 mètres au vent. La forêt mésophile est réduite à une mince ceinture d’un kilomètre de largeur autour de la forêt dense hygrophile.
 
Sur le territoire de la commune de Sainte-Rose, la forêt se trouve placée sous le contrôle de l’O.N.F (Office National des Forêts) qui a charge de l’aménager.
 
Actuellement, l’espace forestier correspond à un complexe naturel où l’on trouve des essences précieuses présentant un intérêt en ébénisterie et en menuiserie :
 
•   le gommier blanc (Dacryodes excelsa) est le plus répandu
•   le bois rouge carapate (Amanoa caribae) est assez fréquent ; on le trouve presque aussi souvent que le précédent
•   le marbri (Richeria grandis) souvent écorcé, « le bois bandé » est à la base d’une liqueur aphrodisiaque.
•   le palétuvier jaune (Symphonia globulifera)
•   le bois doux
 
L’étendue de cette forêt permet de distinguer une superficie faisant partie du parc de la Guadeloupe, soit 1830 hectares et une surface hors parc de 2934 hectares dont 12255 en mahogany.
 
La forêt domaniale du littoral couvre, quant à elle, 5 hectares et se situe après Cluny (Grand-Etang / Bois Cap). L’homme a exercé une très forte pénétration à l’intérieur de cet espace boisé, surtout avec le développement de l’industrie cannière. De nombreux défrichements ont été entrepris au début du XVIIème siècle pour permettre la culture de la canne à sucre tant dans la plaine que sur les pentes (Solutide, Desbonnes, Bisdary, plaine de Morne-Rouge, etc…). Cette pénétration du domaine forestier permettait aussi aux hommes de s’approvisionner en bois de construction, bois d’œuvre, de chauffage (domestique ou industriel).
 
Le vivier que constitue la mangrove demeure un paysage fondamental de l’espace boisé. Son développement se fait en bordure de la côte, essentiellement dans les zones basses localisées à l’est de la commune : littoral de Morne-Rouge (région de Welch), celui de Viard à l’embouchure de la rivière Moustique (la région marécageuse de Dépôt).
 
Ces successions littorales de mangrove où l’on trouve presque essentiellement les palétuviers rouges et blancs se développent jusqu’au contact du bourg aux environs de Doublon-Bébel. Elles colonisent même de nombreux îlot du Grand Cul-de-sac (la Biche, le grand îlet, l’Ilet le Boyer, etc)
 
L’arrière-pays est constitué par la forêt marécageuse dont quelques empreintes subsistent du côté de Moustique, les Galbas, Morne-Rouge. Parfois cet ensemble végétal remonte le long des cours d’eau.
 


Géographie
 
La commune de Sainte-Rose est située dans le nord de la Basse-Terre. Elle faisait traditionnellement partie du quartier du grand Cul-de-Sac. D’une superficie de 11 860 hectares, ses terres s’étendent en bordure du littoral nord Basse-Terre, à la latitude de 16°20’ nord et à la longitude de 61°45’ ouest.
Topographie
 
L’aspect général du territoire est celui d’un paysage topographiquement plat dans sa partie nord-est qui se relève progressivement vers le sud-ouest. Le territoire de Sainte-Rose est drainé par des cours d’eau majeurs qui prennent leur source dans le massif montagneux voisin et sont orientés vers le nord. La principale rivière : la Grande Rivière à Goyaves quant à elle, naît beaucoup plus loin dans le massif des Mamelles. Elle serpente à la limite des territoires de Sainte-Rose et du Lamentin et se jette vers le nord-est dans le Grand Cul-de-Sac par un delta.. la présence des barrières de récifs coralliens dans le Grand Cul-de-sac favorise l’alluvionnement qui se traduit en principe par l’extension de la mangrove aux environs du delta.
Un littoral largement ouvert sur la mer
 
Les promontoires formés par les terminaisons de la chaîne centrale de la Guadeloupe sur le territoire de la commune de Sainte-Rose donnent des hauteurs littorales relativement importantes au contact de la Mer Caraïbes. Les accidents du relief côtier s’observent en priorité vers l’ouest du front de mer. En effet, c’est une succession d’anses, de caps, de baies qui offrent autant de magnifiques points de vue sur le Canal de Monserrat et le Grand Cul-de-Sac Marin et qui prolongent la vision panoramique de l’observateur au loin vers les îles « anglaises » voisines (Antigue, Monserrat).
 
Au large des côtes, les profondeurs atteignent 10 mètres et plus (aux alentours de l’îlot Kahouanne).
 
A sainte-Rose, le Grand Cul-de-Sac est parsemé d’îlots :
 
•   l’Îlet Blanc
•   l’Îlet Caret  
 

Par endroits, les fonds sont vaseux. Parmi les îlots, nombreux sont ceux qui, habités par des oiseaux migrateurs, sont visités (touristes, marins pêcheurs, étudiants en écologie marine). Dans les eaux de sainte-Rose, chaudes et bien oxygénées, les coquillages, les coraux, ainsi que de nombreuses espèces de poisson et crustacés se développent, malgré un prélèvement quotidien pour les besoins de la consommation locale et le bonheur de nombreux touristes qui visitent la commune. Le Grand Cul-de-Sac Marin est réputé pour ses herbiers à phanérogames constitués de cinq espèces. Là, la faune sous-marine trouve les éléments nutritionnels dont elle a besoin.
 
Sources : "L'après Hugo : Bilan d'une catastrophe et reconstruction dans la commune de Sainte-Rose (Guadeloupe)"; Mémoire présenté par M. Virgile IREP
 


Les données climatiques
 
L’allure générale du climat dans la région de Sainte-Rose ne peut être évoquée sans tenir compte de l’appartenance de l’archipel guadeloupéen au contexte climatique tropical, chaud où la pluviométrie permet de distinguer deux saisons : le carême et l’hivernage.
La pluviométrie à Sainte-Rose
 
A l’intérieur de l’archipel guadeloupéen, la commune de Sainte-Rose bénéficie d’une relative abondance pluviométrique, plus particulièrement dans le courant de l’hivernage. A Sainte-Rose, on se trouve, dans la partie littorale de la commune, au-delà du seuil minimum de référence fixé par les climatologues et qui caractérise les zones sèches en climat tropical (1500 mm). La côte reçoit environ 1750 mm. Sainte-Rose a donc un climat pluvieux
 
Sur les contreforts septentrionaux de la chaîne montagneuse de la Basse-Terre, en altitude, les pluies de relief tombent en toute saison. C’est à ce domaine que s’intègrent les hauteurs de Sainte-Rose où la pluviométrie est de l’ordre de 2000 mm en moyenne par an, voir bien davantage.
 
L’insolation mensuelle est régulière. Sa moyenne quotidienne est de 7 à 8 heures pendant toute l’année, excepté d’octobre à décembre où elle tombe à 6-7heures. L’ensoleillement moyen correspond au chiffre approché de 7 à 8 heures par jour.
 
Le mois d’août est le plus ensoleillé de l’année, avec 240 heures de soleil et plus de 15 jours qui connaissent une insolation supérieure à 8 heures de moyenne quotidienne.
Les températures
 
Elles sont de l’ordre de 25,9° de mai à octobre et de 25° de novembre à avril en moyenne mensuelle sur l’ensemble du territoire guadeloupéen. En conséquence, des températures élevées quasi constantes et homogènes qui s’intègrent au rythme thermique tropical océanique à faible amplitude.
 
La température est à peu près uniforme, ce qui est le cas, généralement sous les tropiques humides.
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